La beauté du diable

1949 - Film de René Clair
Scénario et dialogues : René Clair et Armand Salacrou
Assistant réalisateur : Michel Boisrond
Chef opérateur : Michel Kelber
Décors : Léon Barsacq
Costumes : Mayo
Montage : J. Orvenet
Conseiller technique : V. Colasanti
Montage : James Cuenet
Musique : Roman Viad
Production : Franco-London Films - Universalia - E.N.I.C.
Avec : Michel Simon, Nicole Besnard, Simone Valère, Carlo Ninchi, Paolo Stoppa, Raymond Cordy, Gaston Modot, Tullio Carminati
Sortie : 16 mars 1950 - Durée : 91 min

Sortie dans le monde
USA : The beauty of the devil -/- Beauty and the beast -/- Beauty and the devil
Italie : La bellezza del diavolo

A l'étranger
Angleterre : Beauty and the beast
USA : Beauty and the devil
Italie : La bellezza del diavolo

En résumé
Un vieux savant signe un pacte avec le diable et retrouve sa jeunesse.

vu dans la presse
(...) Gérard Philipe, c'est Henri, le Faust qu'un bon diable a rendu à la jeunesse, à l'ambition et à l'amour. Philipe a la beauté romantique du personnage. Il est particulièrement remarquable dans les scènes où, déjà jeune en apparence, il ne l'est pas encore en pensée. Sa redécouverte de la jeunesse est un très beau moment du film, peut-être le meilleur. A d'autres instants, Philipe est un peu gêné, surtout quand il faut donner la réplique à ce néant de la comédie qu'est Marguerite. (...)
Vous pouvez donc aller voir "La beauté du diable". Vous y trouverez maintes occasions de vous divertir et beaucoup de raisons d'admirer le travail de tous. Mais n'attendez pas trop du sujet lui-même. L'importance donnée à chaque détail semble avoir détourné les auteurs du souci de faire une histoire bien équilibrée et bien rythmée. C'est une suite d'excellents morceaux choisis dont l'exposition, un peu lente, provoque, par instant, une lassitude distinguée.
R. Chazal - Cinémonde n°816 du 27 mars 1950

(...) Je me souviens notamment d'un détail de tournage de "La beauté du Diable". Il s'agissait d'un plan dans lequel Faust - moi - conseillé par le diable - Michel Simon - voit son avenir dans la glace. Les deux personnages sont devant le miroir. J'étais habillé d'une certaine façon et je voyais, dans le miroir, la princesse entrant avec Faust - toujours moi - dans un autre costume et paraissant avec lui d'une grande intimité.
René Clair désirait que toute la scène se tournât en un seul plan, sans interruption. Au début du plan, je conversais donc avec Michel Simon devant le miroir puis, pendant que l'appareil s'avançait vers lui, je sortais rapidement du champ, changeais encore plus vite de vêtements et devais arriver à temps pour faire, face à Michel Simon, mon entrée avec la princesse. Comme on peut l'imaginer, il s'agissait de ne pas faire un faux mouvement et de calculer ses gestes au plus juste !
Interview de G. Philipe par Jean Néry - Ciné-Révélation n°54 du 14 avril 1955

Gérard Philipe vu par
A venir

Publication du récit
Cinémonde n°815 du 20 mars 1950 : récit illustré publié par épisode d'1 page (ep II)
Cinémonde n°816 du 27 mars 1950 : récit illustré publié par épisode d'1 page (ep III)