
|
1955
- Film René Clair
Scénario et dialogues : René Clair
Adaptation : René Clai assité de Gérôme Germini et
Jean Marsan
Directeur de la photographie : Robert Lefèvre
Décors : Léon Barsacq
Rosine Delamare
Montage : Louisette Hautecoeur
Photographie : Serge Beauvarlet
Musique : Georges Van Parys
Conseiller militaire : Jacques Porel
Production : Filmsonor-Rizzoli
Avec : Michèle Morgan, Jean Dessailly, Pierre Dux,
Jacques François, Yves Robert, Brigitte Bardot, Lise
Delamare, Magali Nöel, Simone Valère, Jacques Fabbri,
Raymond Cordy, Olivier Hussenot, Dany Carrel, Catherine
Anouilh
Sortie : 29 octobre 1955 - Durée : 107 minSortie dans le monde
USA : Summer manuvres -/- The grand maneuver
Italie : Grandi manovre
En résumé
A la suite d'un pari, Armand, grand séducteur, doit
obtenir les faveurs de Marie-Louise avant le départ pour
les grandes manoeuvres. C'est au moment où il s'éprend
d'elle que Marie-Louise découvre l'existence du pari et
lui ferme son coeur.
Vu dans la presse
Lorsque René Clair donne sur son plateau un bal en
costumes d'époque, les accès en sont interdits encore
plus rigoureusement que d'habitude. Pour être admis à
voir Michèle Morgan virevolter au bras de Gérard
Philipe et Brigitte Bardot à celui d'Yves Robert, il
faut déployer des trésors de diplomatie et disposer
d'inépuisables réserves de patience.
Au son d'une musique charmante et surannée, dansent
officiers de dragon et jolies filles dont froufroutent
les tussors et les satinettes, tout le petit monde de René
Clair. A l'office, les deux "tourloulous maison",
les truculents Jacques Fabbri et Jacques Jouanneau - il
sait choisir ses comédiens, René Clair ! - se bâfrent
de victuailles, Gérard Philipe et Yves Robert, font
battre les coeurs. Du côté de ces dames, chez Simone
Valère, Lise Delamare et Jacqueline Maillan on papote,
on papote.
Stratège es cinéma, le général René Clair a prévu
plusieurs issues à ses Grandes Manoeuvres.
A la suite d'un pari, Gérard Philipe s'éprend réellement
de Michèle Morgan. Elle découvre le pot aux roses. Il
perd la seule femme qu'il ait jamais aimée. C'est la fin
triste et romantique. Mais René Clair en a trois autres
en rechange allant du happy end au drame. On verra bien
quand il sera temps.
Cinémonde
n°1087 du 2 juin 1955
Gérard Philipe vu
par
A venir
Publication du récit
Mon film n°500 du 21 mars 1956 : récit de 9 pages
illustré de 18 photos
|