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1955
- Film de Yves Allégret
Scénario : Jaque Sigurd et Yves Allégret d'après le
roman de Philippe Saint-Gil - Dialogues : Jacques Sigurd
Photographie : Henri Alekan
Décors : Auguste Capellier
Montage : CLaude Nicole
Musique : Paul Misraki
Production : Le Trident - Silver Film, Noria Films
Avec : Michèle Cordoue, Gérard Oury, Jean-Jacques
Lecot, Michel François, Olivier Hussenot, Umberto
Spadaro, Georges Chamarat, Valérie Marconi, Jean Lefèvre,
Mohamed Ziani, Louis Velle
Sortie : 21 janvier 1956 - Durée : 85 minSortie dans le monde
USA : The best part
Italie : Gli anni che non ritomano
En résumé
Sur le chantier de la construction d'un gigantesque
barrage, Perrin, un ingénieur dont la santé est
fragile, ne se ménage pas, au risque de se mettre en
danger.
Vu dans la presse
Il y a une très belle scène au début de "La
meilleure part". On y voit Gérard Philipe, prenant
à bord de sa Jeep le chemin de la montagne et s'arrêtant
afin de recueillir un pauvre ouvrier qui gravit à pied
le chemin rocailleux. "Monte", dit l'ingénieur
Perrin au jeune marocain. Et la conversation s'engage.
Quand l'étranger s'aperçoit tout à coup qu'il a
affaire à celui dont il est précisément venu recevoir
les ordres, il a un mouvement de recul. Et Gérard
Philipe d'éclater joyeusement de rire : il est pour tous
ceux qui travaillent à ses cotés un vrai camarade, car
il ne cesse jamais d'être un homme dont le coeur est
rempli de l'amour du prochain, aussi humble fut-il.
Cette scène situe admirablement le personnage de Perrin
dans le nouveau film d'Yves Allégret et on sent la
densité que Gérard Philipe a su conférer à son rôle,
combien il s'est donné à la tâche d'en faire un être
vraiment humain. (...)
P
Deglin - Ciné-revue n°13 - 30 mars 1956
Gérard Philipe vu
par Yves Allégret
Gérard Philipe, dans "La meilleure part", avec
un talent dont je n'ai pas à faire l'éloge, incarne un
de ces ingénieurs qui ne vivent que pour leur oeuvre et
ne s'encombrent d'aucune intrigue sentimentale. Des trois
films que j'ai faits avec Gérard, c'est dans celui-ci
qu'il atteint au naturel le plus bouleversant.
Cinémonde
n°1108 - 3 novembre 1955
Publication du récit
Mon film n°513 du 20 juin 1956 : récit illustré de 2
pages
Les films pour tous n°276 du 26 mars 1962 : roman photos
de 55 pages
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