Les orgueilleux

 

1953 - Yves Allégret
Scénario : Jean Aurenche et Yves Allégret d'après Typhus de Jean-Paul Sartre - Dialogues : Jean Aurenche, Pierre Bost et Jean Clouzot
Co-réalisateur : Rafael Postas
Photos : Alex Philipps
Décors : Auguste Capellier et Gunther Gerzo
Musique : Paul Misraki et Gonzalo Curiel
Production : C.I.C.C., Reforma Films, Chrysaor Films - Salvador, Elizondo
Avec : Michèle Morgan, Michèle Cordoue, Carlos Lopez Moctezuma, V. Manuel Mendoza, André Toffel
Sortie : 25 novembre 1953 - Durée 105 min

Sortie dans le monde
USA : The proud ones -/- The proud and the beautiful
Italie : Gli orgogliosi
Allemagne : Aufenthalt vor Vera Cruz

En résumé
Nellie, une touriste française, arrive dans un village mexicain au côté de son mari. Celui-ci est atteint d'une méningite et meurt. L'épidémie menace de se propager. Nellie s'installe dans une auberge et fait la connaissance de Georges, médecin alcoolique. Elle tente de percer le secret de sa déchéance et ne tarde pas à découvrir que c'est la mort de sa femme cinq ans plus tôt. Alors que l'épidémie s'installe, Nellie et Georges vont unir leurs forces pour lutter contre elle.

Vu dans la presse
(...) A côté d'une Michèle Morgan, à la fois ardente et nonchalante, inquiète et courageuse, lasse, anéantie par le climat, par son chagrin et cependant pleine d'espoir, tenue par la volonté de vivre et d'aimer, et qui se surpasse peut-être en ce film, "Les Orgueilleux" apporteront au cinéma français la révélation de Carlos Lopes Moctezuma qui est l'un des plus grands acteurs du cinéma mexicain et d'André Toffel, un chanteur suisse qui est devenu la coqueluche du public américain et qui chante indifféremment - et aussi bien - les chansons des Frères Jacques ou celles de Tino Rossi. On y découvrira également Michèle Cordoue et Arturo Soto Rangel, mais on y découvrira surtout Gérard Philipe éblouissant, surprenant, étincelant. Un Gérard Philipe des grands jours dont on ne serait pas surpris que l'on tienne sa création du docteur éthylique pour l'une des plus remarquables qu'il fit au cinéma. La scène où, ivre, il exécute une danse grotesque dans la taverne pour amuser la galerie et obtenir une ration de gin supplémentaire tandis que Michèle Morgan entre et le voit pour la première fois, constitue un sommet digne d'une anthologie de l'interprétation.
Cinémonde n°1006 du 13 novembre 1953

Gérard Philipe vu par
A venir

Publication du récit
Mon film n°391 du 17 février 1954 : récit illustré de 2 pages
Collection "vie heureuse" n°19 de 1959 : roman photos de 32 pages