Les aventures de Till l'Espiègle

 

1956 - Film de Gérard Philipe et Joris Evens
Scénario et dialogues : Gérard Philipe, René Wheler et René Barjavel d'après le roman de Charles de Coster
Sortie : 7 novembre 1956 - Durée : 87 min
Avec : Jean Vilar, Fernand Ledoux, Nicole Berger, Jean Carmet, Jean Debucourt, Robert Porte, Georges Chamarat, Françoise Fabian, Raymond Souplex, Erwin Geschonek, Alexandre Rignault, Henri Marchand, Wihelm Koch-Hooge, Lucien Calaman, Henri Nassier, Roland Pietri, Roger Monteaux, Felix Clément, Joë Davray, Jackie Blanchot, Jean Rossignol, Raymond Ménage, Edouard Hemme, Elfriede Florin, Margaret Legal, Gabrielle Fontan, Marie-Blanche Vergne

En résumé
Les Flandres au XVIème siècle subissent le joug de l'envahisseur : les espagnols. Afin de venger la mort de son père, Till décide de jeter l'envahisseur hors des frontières. Son courage et son espièglerie sauront rivaliser avec les armées espagnoles.

Vu dans la presse
Ce film, il y avait des années déjà que Gérard Philipe désirait le tourner. Il y avait des années que Gérard Philipe rêvait d'être ce légendaire personnage héroïque, spirituel et désinvolte, né dans l'imagination populaire, comme une incarnation de la résistance flamande à l'occupation et à l'oppression espagnole. Till Eulenspielgel - Till l'Espiègle - n'est-il pas en quelque sorte le Fanfan la Tulipe des Flandres ? (...)
Le personnage de Till réunissait toutes les conditions pour séduire Gérard Philipe. Il n'est donc pas étonnant que Gérard Philipe soit arrivé à le maîtriser totalement au point de se confondre avec lui. Désormais, pour tous, l'évocation de Till sera inséparablement liée au visage de Gérard Philipe. (...)
En dépit de l'ironie qui flotte sur cette réalisation, dont les images bénéficient du talent de Christian Matras, il ne faut pas oublier qu'il s'agit de la lutte d'un pays pour sa liberté. Ce qui nous ménage aussi des moments de "suspense".
Gérard Philipe, de son coup d'essai, a fait un coup de maître. Pas étonnant pour un acteur qui fut le Cid.
Cinémonde n°1161 - 8 novembre 1956

Gérard Philipe vu par
A venir

Ils n'ont pas aimé
(...) Le héros du film, celui qui soutient ici les révoltés, c'est malheureusement notre aimable Gérard Philipe, dont on connaît les idées progressistes, si l'on peut appeler progrès le fait de revenir aux procédés du moyen âge...
Que dire de ce film, sinon qu'il amuse follement les enfants de quatre ans ? Mieux encore, ceux de six et huit, qui comprennent d'avantage. (...)
Mais que ce soit tout juste au moment du massacre de la Hongrie que l'on nous offre à la fois Gérard Philipe et ce film en l'honneur des révoltés, c'est curieux... Quant à être spirituel, c'est une autre question.
L'auteur a dû se croire drôle, parce qu'il l'a lu à sa grand-mère et qu'elle s'est tortillée. Il s'est révélé ensuite que la vieille dame avait une puce.
Hervé Lauwick - Noir et Blanc n°614 - 8 décembre 1956

Publication du récitt
Fillette cinéma n° spécial de novembre 1956 : récit de 5 pages accompagné de 13 photos
Mon film n°547 du 13 février 1957 : récit illustré de 2 pages